mercredi 30 mai 2012

Monoï & Songs

Hier, j'ai mangé un des aliments qui me procure le plus de plaisir : de la pastèque. Je pourrais en manger des tonnes et des tonnes. Moi et la pastèque c'est l'amour fou, LA PASSION ! Déjà parce que je trouve ça délicieux, rafraîchissant et aussi parce que ça sonne le glas d'une saison que j'aime par dessus tout : l'été.
J'ai encore pas envie de te faire maronner, mais étant marseillaise pur jus, j'suis vmt dans une région agréable dans laquelle je peux devenir black sans dépenser une thune. La plage, les calanques, le soleil, la chaleur, c'est bien bon.

Mais au delà de ça. L'été signe aussi des périodes de drague intensive. J'sais pas si c'est le fait de se foutre à poil qui provoque ça mais avouons le, on pécho quand même beaucoup plus en mini-short qu'en doudoune bibendum.
J'ai essayé de trouver la plus moche à mon sens. 
Désolée si elle fait partie de ta garde robe.

Ajoute à cela les innombrables fêtes, les apéros par millier, les soirées à la plage, les barbeuks, les Ray Ban et c'est bon, tu sais ce qu'est le bonheur.
On va passer sur le léger détail que constitue mon concours à la rentrée et sur la lutte contre moi-même que je dois mener pour travailler malgré la llamada del Sol...m'enfin j'ai quand même pas l'droit de me plaindre !

Du coup pour anticiper la fête de la musique et aussi parce que j'ai un manque d'inspiration certain pour cet article, je vais te balancer une série de chansons que, chaque année, je n'écoute que quand il fait beau. (Ouais j'suis pleine de tocs étranges.)








Voilà, j'espère qu'il y en a eu un peu pour tous les goûts.
A très vite les gonz' !

jeudi 29 mars 2012

Adieu mon prince navrant

Les ruptures font mal au cul. Ça ne nécessite aucune introduction pour l'annoncer clairement. Je trouve ça fou les états de détresse dans lesquels on peut se mettre tout cela à cause d'une personne, qui, la plupart du temps, ne le mérite certainement pas. Pourtant, on sait plus ou moins que dès qu'une relation commence il va forcément y avoir une fin. Nous devrions y être préparés non ? (J'exclus bien entendu les Bisounours plein d'amour qui sentent la barbapapa et qui vont me répondre qu'un amour peut durer touteuh la viiie.) Cela n'empêche pas qu'à chaque fois que nous nous faisons larguer, on se croit suffisamment blindés pour ne plus pleurer comme une madeleine la fois suivante. Erreur. 

Bien évidemment, quand c'est toi qui te trouves du côté largueur, la chose est plus facile à vivre, vu que c'est toi qui décides de la fin de ta relation amoureuse. On se sent même la plupart du temps soulagés voire délivrés.
Côté largué, c'est une autre affaire. Si tu ne tiens pas à l'autre, ça passe généralement bien, encore que suivant la façon dont tu te fais lourder, ça peut aussi faire enrager. Petit point là-dessus d'ailleurs. C'est quoi cette société de lâches dans laquelle on vit ? A croire qu'il n'y a plus personne d'assez courageux pour affronter ses problèmes en face et avoir au moins le respect de l'autre. J'entends par là, la rupture par mail / sms / chat et j'en passe. Déjà que de se faire lourder n'est pas la chose la plus agréable de la planète, ayez au moins la décence d'affronter le regard de l'autre merde ! Oui, ma phrase sent le vécu. J'ai pensé jusqu'à tard que la souffrance de la rupture dépendait inévitablement de la force de caractère du largué. Si le largué est fort, positif et ne se plaint pas, il s'en remet vite. Si le largué est faible, négatif et s’apitoie sur son sort, il est bon pour se greffer à un tube de Lexomil. Sache le, je suis quelqu'un d'optimiste et de fort. Ce n'est pas de l'auto-flatterie, mes chevilles se portent bien, c'est un simple constat, c'est ma nature. Ma théorie s'est toujours vérifiée dans mes expériences, je me suis toujours bien remise lorsque je me faisais éjecter et j'étais dans un état impeccable lorsque c'est moi qui mettais un point final à une relation.

C'est parce que je n'avais jamais été vraiment amoureuse jusque là.

Ouais, le degré de pathos dépend d'un de tes muscles. Un muscle qui pèse environ 300 grammes à l'âge adulte et se situe derrière ton sein gauche. Ouais meuf, j'parle bien de ton coeur. J'me suis retrouvée moi qui me croyais invincible, à m'enfermer dans ma chambre dans le noir allongée sur mon lit à attendre que le temps passe. J'me suis retrouvée en mode autiste, en train de pleurer dans un coin de ma chambre. J'me suis retrouvée à prendre 10 kilos en deux ans parce que je me dégoûtais et ne voulais donc plus ressembler à rien. Alors bien entendu comme j'ai un ego du domaine de l'Himalaya, en société j'peux te garantir que tout cela ne se voyait pas. Je suis aussi intimement persuadée que ma prise de poids est passée sous silence grâce au fait que je suis une bonne vivante. Sauf que maintenant que j'ai perdu ces kilos pour redevenir enfin moi-même, pour m'aimer à nouveau, certains me demandent si j'étais mal dans ma peau. Trop tard les gars. Enfin bref, je ne te raconte pas ça pour étaler malife.com mais tout simplement parce que je suis le prototype de la femme indépendante qui n'a besoin de personne pour vivre et que malgré tout, j'me suis mise dans des états que je pensais hors de ma portée pour un imbécile qui n'était tout simplement pas celui que je croyais.

Maintenant ça va.

J'y tiens. Je veux l'écrire : ce n'est pas parce qu'une relation s'achève, parce que tu as aimé jusqu'à l'impossible (comme le dirait notre chère et tendre Tina Arena) que ta vie s'arrête. Ce n'est pas parce que t'as envie d'arracher ton coeur hors de ta poitrine à l'instant où j'écris ce billet que tu dois faire payer la suite à la pauvre personne qui succédera à ton jackass. Il ne faut pas entrer dans la secte des traumatisés de l'amour et se dire que de toute façon ils/elles sont tous(tes) les mêmes. Tu peux certes tirer des leçons de tes expériences précédentes, forger ton caractère, faire un peu tout ce que tu veux pour en tirer quelque chose de positif mais jamais te dire que ta vie sentimentale est forcément vouée à l'échec. Parce que c'est faux. Il y aura d'autres amours, d'autres joies, d'autres colères et d'autres pleurs mais malgré tout, tout cela en vaudra la peine.
Ce qui ne vaut pas la peine c'est de t'inscrire dans une perspective négative à cause d'un pauvre demeuré, immature, irresponsable, méchant, trompeur, manipulateur, vicieux et j'en passe. (Flemme, de tout mettre au féminin par souci d'équité mais le coeur y est.)

Personne ne mérite de se détruire à cause d'une relation achevée. Ni toi, ni moi. Cela fait juste partie de la vie. Sans malheurs, on n'peut pas connaître le bonheur.


"Dwayne : I wish I could just sleep until I was eighteen and skip all of this, high school, everything.
Frank : Do you know who Marcel Proust is?
Dwayne : He's the guy you teach.
Frank : Yeah. French writer. Total loser. Never had a real job. Unrequited love affairs. Gay. Spent 20 years writing a book almost no one reads. But he's also probably the greatest writer since Shakespeare. Anyway, he, uh, he gets down to the end of his life, and he looks back and decides that all those years he suffered, those were the best years of his life, 'cause they made him who he was. All those years he was happy? You know, total waste. Didn't learn a thing. So, if you sleep until you're 18-- ah, think of the suffering you're gonna miss. I mean high school? High school-- those are your prime suffering years. You don't get better suffering than that." Little Miss Sunshine - Suffering Scene

mercredi 21 mars 2012

U-turn Lily

JOIE AU PAROXYSME DE L'INTENSITÉ :  I'M BACK !
Ouais je sais, ça fait longtemps, tu as pleuré, tu as crié "Barjaquer" pour qu'je revienne. Et à force de gueuler, ça a payé. J'dois bien l'avouer meuf, mon retour est essentiellement lié à la jolie plainte de Lily Bouh (un peu de pub pour les pineco ça fait pas d'mal) sur Hellocoton. Ca m'a boosté. Je lui dédis donc le titre de mon article dis-je un humblement comme si je tenais un Oscar entre les mains

Enfin, venons en au fait.
La semaine dernière j'ai observé un phénomène surnaturel. Ouais. Un truc occulte que je ne pensais possible que dans les films (et encore). Une nana, en cours, s'est ramenée avec un Snickers. Jusque là, ça va. Elle l'ouvre délicatement (déjà là, tu sens l'embrouille arriver, parce que perso, je déchire le papier telle une ogresse) en mange une bouchée, réenveloppe le reste dans l'emballage puis pose le tout à côté d'elle négligemment comme si tout était normal.
Rassure moi et dis moi qu'un truc te choque.
Non ?
On parle quand même de ça :
La gonz n'a pas dévoré cette chose merveilleuse de trois bouchées gloutonnes. Elle l'a mangé comme si c'était un biscuit dégueulasse Gerblé Muesli Coco. Cela constitue pour moi l'exploit du mois de manger un Snickers pour rassasier sa faim et non pas par gourmandise. Et quand bien même le manger pour satisfaire un besoin primaire, comment résister à la tentation de le finir ? Tu sais pas ? Moi non plus. J'aurais ptèt dû lui demander et c'est là que j'en arrive au point suivant : je ne peux pas communiquer avec ces filles. Tout simplement parce qu'elles m'énervent ou parce que moi aussi je les énerve. Parfois même je leur fais peur. Je suis leur antithèse. Moi j'parle fort, je crie, je ris, je suis bruyante, maladroite, je m'empiffre et je bois. Elles parlent calmement, ont un rire délicat, sont discrètes, parfaites en toutes circonstances, mangent pour vivre et peuvent te sortir une phrase du type "ah non mais moi j'ai trop pas besoin d'alcool pour faire la fête".
Ces meufs là, j'ai envie de les secouer comme des pruniers. J'ai envie de leur enlever le putain de manche qu'elles ont dans leur cul, j'ai envie de leur hurler dans les oreilles qu'il faut vivre, aimer la vie, chanter la vie et danser la vie. Et elles j'pense qu'elles ont envie de me massacrer aussi. Entre filles, les contraires ne s'attirent pas. Ou alors ça finit en combat de catch dans la boue.

Je n'ai jamais saisi si ce genre de filles est d'une douceur, d'un calme et d'un rationalisme naturels ou si c'est le fruit d'un long entraînement. Comme pour des athlètes de haut niveau. Je me demande si elles ne sont pas soupe au lait et prêtes à exploser à tout instant d'une hystérie ingérable. J'aimerais bien comprendre si c'est de la maîtrise de soi ou si c'est juste qu'elles kiffent avoir une vie aussi trépidante que celle d'une aubergine (ouais, j'viens de les traiter de légume. Bibibibiaaatch.). 
Si t'as des explications pouvant m'éclairer je suis preneuse, sinon tant pis. Je continuerai dans tous les cas de me moquer, ça fait partie de moi.

PS : si tu es une fille douce, une de celles avec qui je ne suis pas pote, que tu viens de finir mon article, que tu t'y reconnais, que tu me détestes, que tu crois que je suis jalouse et que du coup, tu vas vouloir m'incendier dans un commentaire fulminant de haine, sache que je pète, te capture mon pet et te le colle sur la gueule. J'te kiffe sist@h 

dimanche 5 février 2012

Push&Roll

Tu ne rêves pas : je suis bien vivante. Tel Jésus je viens de faire ma résurrection bloggeste. Tu as certainement cru que j'étais décédée sur une piste de ski mais en fait non. Il m'est arrivé le syndrome de la page blanche. Plus d'inspiration, plus rien. 

J'te fais quand même un rapide bilan ski, même si à la base je t'avais promis un article tout entier sur ce sujet : c'était trop dégaine, la neige était au top même si le soleil ne nous a pas accompagnées, j'ai failli perdre mon mollet gauche dans l'aventure, j'ai eu bien froid, j'ai eu le nez qui a bien coulé, bref, j'étais heureuse. J'aurais aimé que ça dure touteuuuh ma vie (ou presque).
Et tant qu'on y est, j'sais pas si toi aussi, mais tout le monde me gave à annoncer sur Facebook ou dans les prémices d'une conversation qu'il fait froid, qu'il neige et compagnie. C'est normal les mecs, on est en hiver. Pis c'qui me dégoute le plus c'est qu'à la météo on en fait trois tonnes sur ces putains de flocons mais par contre, cette biatch d'Evelyne Dhéliat n'est même pas capable d'annoncer le numéro du Samu Social (d'ailleurs c'est le 115) à côté de la Saint Tartempion pour que les gens pensent à l'appeler s'ils voient un SDF transi de froid. Voilà, ça c'est fait.

Maintenant que le quota de "putains" et de "biatch" et presque atteint pour cet article, je vais pouvoir enchaîner avec le réel sujet de ce billet.
Aujourd'hui j'vais te parler de l'exercice-de-refus-du-roulé-au-Nutella. J'aurais pu te parler des crêpes au Nutella pour faire plus saisonnier mais j'ai pas envie de faire conventionnel.

C'est bon, t'as la dalle ?

Tu l'as bien compris nous sommes en plein hiver. Mais nous sommes aussi en début d'année civile, ce qui implique que mine de rien, les beaux jours vont rapidement se pointer. Si, c'est bien connu, le second semestre (j'm'adresse ici aux étudiantes) passe toujours 114 fois plus vite que le premier, et sans qu'on y pense on se retrouve directement en débardeur et short ras la fouf. Et c'est à ce moment là que tu te fais rattraper par les kilos accumulés pendant l'hiver. Va falloir s'allonger sur le dos sur ton lit pour pouvoir fermer ledit shorty. 
Faut dire qu'en France, c'est pas les occasions qui manquent pour s'empiffrer : fêtes de fin d'année, chandeleur, Pâques, sans oublier mon anniversaire (le 25 février, envoie moi des mots d'amour, des mots de tous les jours, ça m'fera quelque chose)... Alors attention les gonz' ! Je ne dis pas qu'il faille absolument faire un régime post-hiver. Je ne suis pas en train d'écrire que beauté rime avec minceur. Je dis simplement qu'il faut se plaire à soi. Ouais, faut s'kiffer. Sans s'la jouer Alain Deloin quand même hein. Juste suffisamment pour être bien dans ses Adidas et dans sa tête. Bref, quand tu te trouves dans la catégorie de gonz' qui veut faire un peu attention afin de retrouver son poids de croisière, bizarrement c'est à ce moment là que l'univers entier se ligue contre toi pour te proposer quantité de mets divers et variés. C'est à ce moment là que, quand tu vas rendre visite à tes parents/ta famille/ton mec/ta meilleure pote, on te sort : "Regaaaaaaarde, j'ai fait un un roulé au Nutella, j'en avais trop envie, on s'le mange ?". (Je sais c'que tu te dis, ton mec ne te dira jamais ça et attendra plutôt qu'un super-héros masqué vienne lui apporter déjà tout fait mais on imagine que là, il l'a cuisiné.) Tu es maintenant face au roulé et à ton interlocuteur souriant, t'as la musique des dents de la mer qui arrive dans ta tête et tu dois dire "NON". Mais bon, en même temps, si t'en prends une tranchette, ça te fera pas tant de mal que ça. Hein ? Hein ? HEIN ? Alors tu cèdes, faiblement, tu avales ton gâteau avec délectation et un fort sentiment de culpabilité. Pis c'est fini. T'as terminé ta part. Y en a plus. C'était quand même vachement rapide... ET BIM ! Un second morceau. Et là alors, laisse moi te dire que c'est la porte ouverte au très grand n'importe quoi. Ton cerveau est débranché, on dirait qu'on t'injecte à une huge seringue de dopamine. Du suuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuucre !! Pis attends on a soif aussi faut dire, alors prenons un petit (gros) verre de tout ce qui n'est pas de l'eau.
Alors tu l'as bien compris, face à la gourmandise, tu peux pas lutter. Mais pas de panique, je suis là. J'ai LA solution. Cède à tous les plaisirs que tu veux, mange tous les roulés de la création, CROQUE LA POMME D'AMOUR Bordel ! Quand l'été arrivera, quand tu baliseras de ne pas entrer dans ta culotte de maillot, pas de souci, transforme la en string.