jeudi 5 janvier 2012

Perte de poids, fuite du cerveau ?

Un titre de ce merveilleux album pour accompagner ta lecture.

Bien. J'vais aujourd'hui te parler d'un phénomène que j'ai observé chez les hommes. Attention, je n'exclus pas le fait qu'il est probable que ce soit pareil pour les femmes, seulement ça m'a plus marqué chez la gent masculine.
Au cas où tu aurais lu mes précédents articles, tu as pu noter que j'ai bientôt 23ans. Ce qui sous entend que je suis en âge de réfléchir et de faire de vrais constats depuis à peu près 8ans. Jusqu'à 15ans j'en étais incapable parce que l'arrivée d'un trop plein d'hormones dans mon corps a fait que mon cerveau manquait d'oxygène. En clair, j'étais complètement demeurée. Malgré tout, je me suis toujours intéressée aux comportements humains. J'aime beaucoup observer les gens et me la jouer Sigmund par la suite. Il se trouve justement, que pendant mon statut d'ado-préadulte-adulte j'ai pu constater, par le biais de rencontres et d'anecdotes que l'on m'a rapportées, que les hommes gros qui suivent un régime et deviennent, par conséquent, minces passent de "mecs-adorables-pleins-de-valeurs" à "enculés". Serait-il possible qu'en même temps que les kilos s'envolent, les neurones quittent aussi le navire ? Ou tout simplement faudrait-il résumer la situation par : les hommes se comportent différemment avec les femmes non par valeurs et convictions mais selon leur palette de possibilités plus ou moins importante de filles à sauter ? Ne nous voilons pas la face, étant conditionnés depuis notre naissance, on nous apprend bien consciencieusement et pernicieusement que la beauté humaine est régie selon des normes. Les kilos en trop n'en font pas partis. C'est ingrat, c'est dégueulasse, ça influe sur le moral et tutti quanti mais ne nions pas que c'est la réalité. Après il ne tient qu'à toi de ne pas te laisser manipuler et d'imposer tes propres règles du jeu, mais ça, c'est une autre histoire.

Pour revenir à nos moutons, il y a des gens, sans doute un peu trop idéalistes dont je fais partie, qui pensent que chacun applique dans la vie ses propres valeurs et ses propres règles de conduite. Et cela dans n'importe quelle relation humaine. Cela serait inhérent à l'éducation et aux expériences de vie de chacun d'entre nous et ça ne pourrait pas être modifié seulement par notre apparence physique. Pourtant, force est de constater, que dans les relations amoureuses/sexuelles, sans attirance on ne peut rien faire. Là, je ne parle pas de physique, je parle d'alchimie. Ce qui attire deux personnes l'une envers l'autre sans raison apparente. Et dans notre Sick Sad World, les personnes qui ont un physique en marge de la norme (y m'dégoute ce mot), sans parler nécessairement de poids, ont plus de mal à trouver l'âme soeur ou même sans aller si loin, à juste décrocher un plan cul. J'ai rencontré pas mal de gars comme ça et certains arrivaient  quand même à pécho.
D'autres étaient mal dans leur peau et de fait, plutôt en retrait. C'est de eux dont j'ai envie de te parler. Et plus précisément de ceux qui souffrent d'un sur-poids. Tout simplement parce que le sur-poids tu peux le battre contrairement à un pied qui te pousse sur la tête. Ces gars là...qu'est-ce que j'ai pu les apprécier. Ils sont ce genre de personne à qui tu as envie d'aller parler instinctivement parce qu'ils ont l'air intéressants, ils ont l'air intelligents, ils ont leur personnalité bien à eux. Ils n'essaient pas d'en faire des tonnes, au contraire, ils sont souvent réservés. (Bon, attention pas de méprise, j'ai aussi rencontré des cons, je ne dis pas que la prise de poids fait grossir le cerveau, ça se saurait, on s'appellerait toutes Maïté ou Maïto pour les garçons. Ici je cible les gens coolos.) Cette catégorie de mecs n'osent pas aller brancher de front parce qu'ils sont persuadés qu'ils vont se prendre cash un râteau monumental. Alors certes, ça peut arriver, ça a dû leur arriver plus d'une fois même MAIS ce n'est pas pour autant qu'il n'existe pas des nénettes prêtes à aller au-delà et qu'il faut conclure qu'avant même d'essayer la bataille est perdue. Bref, certains d'entre eux pensent avoir trouvé la solution en entamant un régime parce qu'ils en ont ras le cul d'être vus comme "le bon pote" et d'entendre de la bouche des filles "ah ouais mais Pierrot, c'est comme si c'était ma copine, j'lui raconte vraiment touuuuuuuuuuuuut ! Y'a vraiment aucune ambiguïté !". PARLE POUR TOI BIATCH !! Généralement, le gars en question n'attend que ça, qu'il y ait de l'ambiguïté ! 
Le régime apparaît donc comme LA solution (alors que de mon point de vue ce serait plutôt l'acceptation mais bon hein...). Le temps passe, le sur-poids s'en va peu à peu. On change de fringues, on a un autre style, on est content, on se trouve beau gosse, on s'aime mieux. Puis, on se rend compte que le regard des autres posé sur soi change. Dont celui des meufs. On se rend compte qu'on plaît plus qu'avant. Beaucoup plus qu'avant. Sans forcément avoir recours à une personnalité dégaine pour pouvoir ramener quelqu'un dans son pieu. Et là, à cet instant, j'sais pas c'qui se passe dans votre tête les mecs, mais tout ce qui faisait que vous étiez avant ce que moi j'appelle "des gens biens" s'en va. C'est l'explosion de la jauge de confiance en soi.
Vous décidez de vous venger de vos ex souffrances ou quoi ? Vous essayez d'attraper tout ce qui bouge à tire-larigot et PIRE, vous vous permettez d'émettre des jugements sur des personnes ayant le physique que vous n'avez plus. Vous devenez abjects, trop sûrs de vous et surtout tellement communs ! Alors je me demande simplement si votre personnalité d'avant était vraie ? Ou était-ce seulement de l’hypocrisie car vous ne pensiez n'avoir que ça pour socialiser ? Que vous vouliez maigrir pour raison morale ou médicale, c'est une chose mais par pitié ne devenez pas des blaireaux. Merci.



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